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Virginie Schaefer, fondatrice du Sens de l'École, lance son association à la suite d'une étude de terrain dans les écoles en France. Cette étude centralisée sur les causes du décrochage scolaire confirme le chemin à prendre pour la création du Sens de l'École.
"Un enfant passe près de 15.000 heures de sa vie à l’école. S’y sent-il vraiment à sa place ? A-t-il bien compris tout ce qui s’y joue de bénéfique, pour lui et pour le monde autour de lui ? Parents et éducateurs, nous nous comportons souvent comme si les réponses à ces questions étaient une évidence. C’est loin d’être le cas." - Le Sens de l'École
Voici l'analyse effectuer par le Sens de l'École:
"La perception qu’ont les élèves français de l’école et de leurs capacités d’apprentissage est alarmante:
Sentiment d’appartenance : seuls 41% des élèves français se sentent à leur place à l’école, contre 73% pour la moyenne de l’OCDE (la France est dernière au classement PISA).
Sens donné à l’école : 25% des élèves s’ennuient souvent ou tout le temps à l’école et ce chiffre ne fait qu’augmenter au cours de la scolarité (CNESCO 2017)
Conception dynamique de l’intelligence : selon PISA, seuls 50% des élèves français pensent que leur intelligence peut progresser (contre 60% en moyenne pour l’OCDE et 70% au Royaume-Uni et aux Etats-Unis).
De vastes recherches menées aux Etats-Unis depuis 10 ans (Student Experience Research Network) prouvent que ces trois croyances sur l’école et les apprentissages sont des facteurs clé dans le déclenchement des logiques de désengagement et d’échec scolaires.
Parce qu’elles affectent plus lourdement les élèves issus de milieux socioculturels défavorisés, elles sont par ailleurs l’une des causes déterminantes des inégalités scolaires."